17 févr. 2016

Fake ! Fake ! Fake ! de Zoë Beck

"Un prénom pourri, des chaussures taille 49 : Edvard, 14 ans, pas un poil sur le torse"

Auteur : Zoë Beck 
Editions : Milan
Collection : Macadam
Date de sortie : 6 janvier 2016
Nombre de pages : 218
Prix chez l'éditeur : 12,50 euros

Synopsis : Un prénom pourri, des chaussures taille 49 : Edvard, 14 ans, pas un poil sur le torse, est mal parti pour séduire Constance. Alors, sur Facebook, il devient Jason, Américain en voyage scolaire. La belle croque à l’hameçon et en demande toujours plus. De mensonge en mensonge, la machine s’emballe…

Mon avis :

Je remercie la maison d’édition Milan pour cet envoi qu’il me tardait de découvrir. C’est un tout petit roman qui nous promet un thème sur les réseaux sociaux, en particulier avec Facebook. Comme le dit le titre, on peut se faire facilement passer pour quelqu’un, d’où un « Fake », et cela attire souvent plus d’ennuis que de bonnes choses.
J’aime assez la couverture, elle est très colorée et reflète à merveille le monde des réseaux sociaux avec les symboles en tous genres et les hashtags.
Pour en revenir à l’histoire, on suit Edvard, un jeune adolescent de 14 ans mal dans sa peau qui subit de l’intimidation au collège. Il rêve de séduire Constance, c’est donc pourquoi il se créait un faux profil Facebook. La jeune fille tombe dans le panneau, les mensonges commencent et ça ne fait que commencer.
J’aime beaucoup les romans qui parlent des réseaux sociaux et des problèmes qu’ils peuvent engendrer, et malheureusement, j’ai légèrement été déçue par celui-ci. En effet, je ne m’attendais pas du tout à la tournure qu’allait prendre l’histoire. Le résumé nous vend une histoire centrée sur la « bêtise » innocente d’Edvard mais il y a une autre histoire secondaire qui prend un peu trop de place et qui devient presque principale à mon sens. Les ennuis d’Edvard sont beaucoup moins exploités, je m’attendais vraiment à ce qu’il soit dans le pétrin jusqu’au cou à cause de ses mensonges.
L’histoire secondaire n’est pas du tout citée dans le résumé, c’est donc pourquoi je vais peu en parler dans ma chronique pour ne pas vous spoiler. Je peux quand même vous dire qu’elle est pleine de belles valeurs et qu’elle reste une bonne surprise, même si au départ, ce n’est pas ce que je voulais lire.
Le personnage d’Edvard est commun, beaucoup d’adolescents pourront se retrouver en lui. Il est complexé, mal dans sa peau, il aimerait être quelqu’un d’autre. Bien sûr, il est amoureux de la plus belle fille du collège qui est très superficielle. C’est tout de même honorable tout ce qu’il entreprend pour lui parler, même s’il ne pensait pas que ça allait prendre une telle ampleur.
L’auteure emploie un niveau de langue courant, voire parfois familier, car il s’agit d’une sorte de journal intime écrit par le héros.
Pour conclure, c’est une bonne lecture qui fait passer le temps et qui fait tout de même réfléchir. J’ai quand même été déçue de l’histoire qui ne ressemble pas vraiment à ce que le résumé nous promettait. Malgré tout, c’est un bon roman qui met bien les jeunes en garde contre les réseaux sociaux et les faux profils.

Les réseaux sociaux ne servent pas qu’à faire de bonnes choses, utilisés à mauvais escient, ils peuvent être dangereux.

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