21 août 2016

Y a belle lurette à l'école d'Elisabeth Brami

"Y a belle lurette, on ne sait plus très bien quand, il y a longtemps, mais pas tant que ça…"

Auteur : Elisabeth Brami 
Editions : Seuil Jeunesse 
Date de sortie : 18 août 2016
Nombre de pages : 52
Prix chez l'éditeur : 12,90 euros 

Synopsis : Y a belle lurette, on ne sait plus très bien quand, il y a longtemps, mais pas tant que ça… les filles et les garçons n'étudiaient pas dans les mêmes écoles et portaient des galoches ou des sabots de bois. Les professeurs avaient le droit de donner des lignes à recopier ou de mettre les élèves au coin à genoux sur des pois secs pour les punir. On n'allait pas à l'école le jeudi et les photocopies n'existaient pas. Les filles n'avaient pas le droit de porter des pantalons ni de voter. "L'hiver, au coin du feu, les voisins se réunissaient pour faire des veillées, et non pour regarder la télévision. En bavardant, ils épluchaient des châtaignes, cassaient des noix ou nettoyaient des épis de maïs selon les saisons. Il y avait toujours un très vieux ou une très vieille qui racontait des histoires de l'ancien temps. Souvent à la fin on l'entendait soupirer : "c'était avant, c'était… il y a belle lurette !".

Je remercie Seuil Jeunesse pour m’avoir très gentiment fait parvenir cet ouvrage. On reste dans le thème de l’école avec la rentrée qui approche. Il s’agit d’un documentaire sur les différences entre l’école d’hier et d’aujourd’hui. Il a longtemps, mais pas si longtemps que ça, l’école était très différente de celle qu’on connait de nos jours. J’ai déjà visité de nombreux musées qui retracent l’école dans le temps, ça m’intéresse énormément de savoir comment étudiaient mes grands-parents. 

L’objet livre en lui-même est très joli avec une couverture rigide. Les illustrations donnent un petit côté d’époque à l’ouvrage avec un graphisme simple et peu de couleurs. Sur chaque double page, on apprend un fait sur l’école de notre temps, avec une explication et toujours des illustrations qui entourent la zone de texte. Par exemple, les filles et les garçons étaient séparés, ou encore c’est le jeudi qu’il n’y avait pas d’école. 

Je savais déjà beaucoup de choses assez évidentes et connues de tous, mais j’ai tout de même été surprise pas certaines pratiques. On pensait que les bébés ne comprenaient rien, qu’on devait les réveiller pour les nourrir à heures fixes, qu’ils étaient des tubes digestifs et non des personnes. C’est dans ces moments qu’on voit à quel point les mentalités et la médecine ont évolué !

Pour conclure, j’ai passé un moment de lecture très agréable avec ce petit album documentaire. Il est très intéressant et nous apprend de nombreuses choses plus improbables les unes que les autres. Un bel hommage au passé !
Un retour dans le temps, le temps de quelques instants. 

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